Bilan et perspectives en matière de SPORT - CULTURE - VIE ASSOCIATIVE - JEUNESSE. Résultats du travail de groupe animé par André Provera et MIchelle Gravy.

Constats :

Roche la Molière s'illustre particulièrement, depuis deux décennies, dans ces domaines, notamment, par un bon fonctionnement des différentes associations ou clubs structurés sur la ville. Ces derniers ont une grosse activité au cours de l'année et lors de manifestations exceptionnelles.

Aucun domaine n’échappe à cette remarque et les élus n’hésitent pas à s’investir personnellement pour impulser l’organisation de grandes manifestations… Ce fait est reconnu bien au-delà de la ville. La richesse du tissu associatif est une caractéristique propre à Roche la Molière

Pour fédérer ces actions, la mairie s’appuie sur :

* L’office municipal des sports OMS
* L’office municipal de la culture OMC
* L’office municipal de l’environnement OME
* Le centre de Loisirs de Grangeneuve et le Pôle culturel du château (Roche centre)

Ainsi, 80 associations sont affiliées à ces structures qui fédèrent un nombre considérable d’adhérents.

Cette « politique » de soutien accru aux associations a pris corps en 1989, date à laquelle la population a choisi de faire confiance à une liste d’union de gauche notamment pour l’affichage annoncé par cette équipe, d’une volonté de tout faire pour développer les actions sociales et de loisirs en direction de la population.

Ceci s’est d’ailleurs rapidement confirmé dans les faits avec :

* L’acquisition du château de Grangeneuve (jadis propriété de la Cais9se d’Epargne)
* La création du centre de loisirs
* La signature avec la Caisse d’allocations familiales de la Loire du « contrat petite enfance » et du « contrat temps libre »
* Les aménagement tels que : Château de Roche centre, Centre musical, terrain de foot de Grangeneuve, Halle des sports, structures de proximité, etc.….

Un effort conséquent a été consacré à l’investissement, conjugué à une aide financière soutenue aux associations de façon à avoir la garantie d’une gestion de qualité de type « semie-professionnelle » de celles-ci. En effet, il apparaît indispensable de pérenniser le fonctionnement des associations en même temps que nous réalisons des structures, pour ne pas courir le risque de voir à terme des équipements réalisés mais inutiles !!!

Aujourd’hui, ce risque semble provisoirement écarté, mais il convient de bien « gérer cet équilibre » en programmant de manière maîtrisée les réalisations des futures structures pressenties pour être réalisées.

En fait que manque-t-il sur notre commune ?

Ce qui revient assez régulièrement fait émerger les projets suivants :

1. Aménagement d’une médiathèque
2. Réalisation d’une salle de gymnastique
3. Création d’uns structure d’accueil pour les adolescents et préadolescents
4. Construction d’une piscine

L’ensemble de ces projets, à l’exception du point 4 (qui ne peut être réalisé par notre seule commune), peut trouver place dans le futur programme de gestion municipale.

La médiathèque pourrait être comprise dans le grand projet de rénovation urbain de la ville. La salle de gymnastique et l’accueil des ados et des préadolescents pourraient trouver place avec l’aménagement de l’îlot Holtzer (près du collège de la Varenne).

Le débat, lors de la réunion du groupe de réflexion fait apparaître une adhésion forte sur les projets d’aménagement de l’îlot Holtzer, ensemble idéalement situé, près du complexe Sport Loisirs déjà existant et au milieu d’une zone fortement urbanisée.

Ces quelques grands dossiers suffiront à eux seuls à construire une dynamique pour le prochain mandat.

Le débat fait également ressortir plusieurs points relatifs au fonctionnement de nos organisations :

* Une réflexion est nécessaire sur le rôle imparti aujourd’hui aux offices municipaux : OMC, OMS, OME. Ceci compte tenu de l’évolution du cadre législatif qui fixe les prérogatives pouvant être confiées à ces instances en fonction de la réglementation actuelle (loi Sapin, règlement en matière de sécurité, etc.)

* Les mission imparties entre les élus et personnels doivent être clairement définies… la décision doit rester au final, aux élus.

* Les compétences existent dans de nombreux domaines. Il semble nécessaire d’optimiser le fonctionnement de certaines structures, voir certaines tâches municipales (exemple de la communication) en utilisant et mettant en commun les compétences.

* Les regroupement de locaux, voir les fusions d’associations couvrant les mêmes disciplines devront être encouragés dans le but d’améliorer le fonctionnement et d’optimiser les moyens (financiers et matériels) alloués aux associations.

* Un véritable jumelage doit être examiné.

Romain MAURIN